En ce qui concerne la sécurité en mer, le monde des applications offre plusieurs solutions pour nous aider à gérer les situations d’urgence. Avec Garde côtière par exemple, une application développée par la capitainerie italienne, nous permet d’appeler le numéro d’urgence gratuit 1530, de détecter notre position géographique grâce à l’antenne GPS et de la partager par sms ou par e-mail. Il est également utile de continuer à écouter la station de radio des garde-côtes dédiée aux usagers de la mer. Si malheureusement un membre de l’équipage se retrouve à l’extérieur, nous pouvons recourir à Tags de la merUne application combinée à un bracelet à porter par chaque personne à bord qui transforme notre smartphone en un système d’alarme qui, au bon moment, nous avertit de l’accident, communique les coordonnées de l’homme à la mer et indique la route à suivre pour le récupérer. Très utile si nous naviguons avec des enfants.
Enfin, si nous avons une urgence médicale en cours de navigation, il y a Premiers secours – Croix-RougeUne application qui nous permet d’accéder aux informations dont nous avons besoin en version vidéo et animée pour faire face aux urgences les plus courantes en matière de premiers secours. Il nous permet également d’appeler directement les numéros d’urgence (911, 999 ou 112).
Les limites du smartphone quand on surfe
Jusqu’à présent, les avantages. Pour une utilisation en mer, cependant, le smartphone a aussi ses limites, qui sont assez importantes. Tout d’abord est un objet délicat qui craint les chocs, les chutes accidentelles et l’humidité. En outre, il n’est pas étanche, ne flotte pas et, pour résister à l’eau, il faut acheter séparément des étuis étanches spéciaux. Si frappé par la lumière directe du soleil, l’écran d’un smartphone est pratiquement ill lisible même si vous sélectionnez la luminosité maximale, mais il suffit de porter une paire de lunettes à verres polarisants, comme celles que tout le monde utilise en mer, pour ne rien voir. Le smartphone étant aussi en pratique un dispositif cellulaire pour appeler et recevoir utilise les cellules téléphoniques sur terre, donc après quelques kilomètres de la côte, il ne trouve plus de signal et est pratiquement inutilisable..
Mais surtout, le smartphone en cas d’urgence en mer doit toujours composer un numéro pour être utile. Outre le fait qu’avec des mains mouillées, il n’est pas possible de faire défiler l’écran, Il n’est pas facile de passer un appel dans une situation critique et agitée.: pensez à un naufragé tombé à la mer dans une mer formée, le vent hurlant et les brisants le submergeant.
Plb, un seul bouton à activer
Examinons maintenant le Plb, un traceur satellite à usage personnel. Peut être utilisé aussi bien en mer que sur terre et en cas de besoin envoie un signal Sos sur la fréquence 406 Mhz. En pratique en appuyant sur un bouton par le biais d’un Plb, il est possible d’envoyer un appel au secours aux équipes de recherche et de sauvetage des garde-côtes.
Il existe différents types et modèles de Plb, de très simple à très avancé. Tous les modèles sont toutefois dotés d’un récepteur GPS (système de positionnement global) interne, de sorte que le Plb peut envoyer sa position réelle avec le message d’urgence. La position étant transmise, le système Cospas Sarsat MEOSAR peut recevoir des messages d’urgence via les satellites fixes qui ont une liaison directe avec la station terrestre. L’action de sauvetage peut alors être lancée immédiatement.
Les Plb sont généralement de petits dispositifs légers, étanches et flottants qui doivent être portés sur vous à tout moment. Ils sont activés à la main en retirant l’antenne et en appuyant sur le bouton d’alimentation. Ils sont aussi souvent équipés d’une lumière stroboscopique qui émet un flash intermittent et d’un GPS pour une localisation précise. La transmission de l’appel de détresse dure 24 heures et peut être captée par le satellite du système international de détresse Cospas-Sarsat.
Un dispositif spécifique pour gérer les urgences
Les Plb sont également utilisés comme dispositifs d’homme à la mer (MOB), peut être inséré dans les gilets de sauvetage pour la voile, mais aussi pour les sports nautiques tels que le kitesurf, le Sup et le windsurf. Seule remarque importante : les Plb ne doivent être activés qu’en cas d’urgence réelle, car ils déclenchent la machine de sauvetage et, en cas de fausse alarme, vous risquez de devoir payer une taxe pour avoir procuré l’alarme.
Parmi les avantages du Plb, il y a le fait qu’il s’agit d’un dispositif de sauvetage spécialement conçu.Il a une portée mondiale et peut être activé par la pression d’un bouton. De plus, il s’agit d’un dispositif étanche et flottant qui ne craint pas les chocs, même violents. La caractéristique importante est qu’elle crée un contact direct avec les sauveteurs. Il est limité par le fait qu’il s’agit uniquement d’un dispositif d’urgence et qu’il n’a aucune autre fonction. Il ne permet pas non plus d’ajouter des détails à l’appel de détresse, la gravité de la situation, s’il y a des blessés, etc.
Enfin, pour utiliser le Plb, l’appareil doit être enregistré. Vous n’avez pas besoin d’un certificat d’exploitation, mais d’une autorisation qui peut être obtenue auprès de l’Agence des télécommunications pour un simple paiement annuel d’environ 34 euros.
En résumé, cette brève analyse nous a permis de voir le potentiel et les limites de deux dispositifs très différents. De nombreuses personnes utilisent leurs smartphones avec satisfaction lors de leurs sorties en mer, en planche à voile ou en Sup. Rien de mal à cela, mais lel Plb est un outil nautique qui peut faire toute la différence en cas d’urgence réelle.
Juan est un rédacteur passionné qui aime partager ses connaissances sur les équipements techniques à bord des navires. Il a écrit des articles sur ce sujet qui ont été publiés dans diverses publications en ligne et imprimées. Les articles de Juan sont bien documentés et fournissent aux lecteurs des informations précieuses sur la façon d’utiliser et d’entretenir les équipements à bord des navires. Il est une ressource précieuse pour toute personne intéressée par ce domaine.