Par mauvais temps, pluie, brouillard ou mer agitée, ainsi que dans les phases délicates de la navigation, des débarquements, de l’entrée au port, le radar est une aide précieuse pour le skipper. Voyons comment il fonctionne, quels sont ses composants et comment choisir un appareil adapté à vos besoins.
Dans les phases délicates de la navigation et en présence de mauvais temps, brouillard, pluie ou mer agitéela présence à bord d’un “œil électronique“met le capitaine à l’aise. C’est pourquoi aujourd’hui, même les petits voiliers et les yachts à moteur dédiés à la plaisance sont équipés d’un radar, un appareil qui est désormais disponible dans une version compacte et économique à l’usage de ceux qui vont en mer pour le plaisir. Le but du radar est de pour éviter les collisions en mersurtout dans des conditions de faible visibilité, mais il peut également être utile lors des débarquements, de l’entrée au port et dans la vérification des points du navire. Ce qui est certain, c’est que cet appareil, aussi fiable soit-il, doit toujours être considéré comme une aide à la navigation dont les données doivent toujours être interprétées sur la base de l’expérience, des compétences maritimes et du bon sens de chacun.
Comment fonctionne le radar ? L’appareil émet des paquets de des impulsions d’ondes électromagnétiques à une grande distance et est capable de les recevoir lorsque ces impulsions rencontrent des objets solides, c’est à dire ciblesdont les échos de retour sont traités et affichés sur un écran sur lequel l’opérateur peut facilement mesurer la distance et le relèvement de sa position. Quels peuvent être les objectifs ? Plus de bateaux bien sûr ou des navires, mais aussi littoral, bouées e quais. Certains matériaux, comme le bois et le plastique, ont un faible pouvoir réfléchissant et renvoient des échos très faibles, voire nuls, surtout lorsqu’ils sont placés à des distances limites. En général, la puissance du signal est affectée par la distance, mais aussi par la taille de la cible et sa hauteur au-dessus de l’eau. En outre, le radar est un instrument de portée optique de même que l’œil humain est incapable de voir au-delà de son horizon formé par la courbure de la surface de la terre. L’horizon de visibilité du radar peut être étendu soit par la hauteur de son antenne, soit par la hauteur de la cible au-dessus de l’eau.
Radars en bande S et en bande X : que choisir ?
Pour qu’un radar soit précis et fiable, il doit posséder un certain nombre d’éléments suivants exigences concernant les composants individuels. Voyons dans ce guide quelles caractéristiques ils doivent avoir pour aider les utilisateurs inexpérimentés à choisir un appareil adapté à leur navigation. Le marché des radars pour la navigation maritime de plaisance offre deux catégories de produits appareil qui se distingue par la bande de fréquence utilisée.a : ceux de la bande S et ceux de la bande X. Les premiers ont une fréquence plus basse (pas plus de 5 000 mHz), ils sont donc moins sensibles, et ils nécessitent également de grandes antennes (pas moins de 2,74 m) et des émetteurs de grande puissance (au moins 30 kW). Pour cette raison, ils sont moins utilisés par les plaisanciers.
Les radars en bande X, au contraire, travaillent à une fréquence plus élevée (jusqu’à 10 000 mHz), ont une plus grande sensibilité et offrent de bonnes performances même avec de petites antennes ; ils nécessitent également une puissance et une consommation d’énergie plus faibles. A quoi ressemble un radar ? Radars modernes consistent en une antenne, un émetteur-récepteur, un processeur et un moniteur.. Les fabricants proposent généralement des configurations personnalisées de tous ces composants. Voyons quels paramètres doivent avoir chacun d’entre eux.
Antenne et émetteur, le “cœur” du radar
L’antenne est un composant très important qui détermine la discrimination de la résolution angulaire de l’appareil, c’est-à-dire sa capacité de résolution. capacité de voir deux cibles distinctes situées à la même distance et proches l’une de l’autre. Plus l’antenne est longue, plus la discrimination détectée est importante. Les longueurs les plus couramment utilisées par les plaisanciers sont 9 pieds (permettant une résolution de 1-1,5 degré), 6-7 pieds (résolution de 2-3 degrés), 4 pieds (résolution de 4-5 degrés). Sur les voiliers, l’antenne radar est généralement installé sur le mâtgénéralement à la hauteur de la barre d’écartement la plus basse, mais en général, un bon emplacement est un tube d’acier placé à l’arrière de la flèche ou même à l’avant de la flèche. sur le pont volant classiquee.
Le site émetteur-récepteur est tout aussi important, et la technologie actuelle permet de réaliser des dispositifs efficaces de petite taille et de faible poids qui peuvent être logés dans le soubassement de l’antenne, près du moteur. La puissance de crête suggérée n’est pas supérieure à 5 Kw et pas inférieure à 2 Kw, ce qui permet une portée radar maximale d’au moins 24 miles, une distance suffisante d’un point de vue opérationnel. Pour un bon émetteur, la durée de l’impulsion est importante, car elle affecte sa résolution radiale. capacité à distinguer les cibles proches: L’émetteur doit être capable de moduler des paquets d’impulsions longues et courtes en fonction de l’échelle de distance utilisée : impulsions plus courtes sur les échelles basses et impulsions plus longues sur les échelles hautes. La variation de la longueur du pouls doit être automatique, mais l’opérateur doit avoir la possibilité de la faire varier manuellement quelle que soit l’échelle utilisée. Un autre élément qui distingue un bon émetteur est le cadence d’impulsionc’est-à-dire le nombre d’impulsions émises par seconde : une cadence faible permet d’obtenir une gamme élevée, tandis qu’une cadence élevée permet d’obtenir des images plus nettes et plus lumineuses à l’écran. Il est donc important de pouvoir travailler sur des cadences différentes en fonction des échelles de distance utilisées.
Processeur, moniteur et anti-éclaboussures, le radar est servi.
La tâche du processeur, un véritable ordinateur, est de traiter les signaux reçus et les numériser sur le moniteuret faciliter le traçage par l’opérateur. Le processeur doit être équipé d’entrées et de sorties Nmea pour lui permettre de s’interfacer avec d’autres équipements, tels que le GPS, le solcomètre, le compas et les cartes marines numériques. Aujourd’hui, le processeur est inclus dans le moniteur de la plupart des radars du marché. Quant à ce dernier, il n’est pas très différent de celui d’un téléviseur ou d’un PC. Il est Modèles LCD (plasma) qui offrent une haute résolution, une taille réduite et consomment moins d’énergie que les écrans CRT classiques. Deux caractéristiques du moniteur sont à prendre en compte : la taille et la résolution. La taille fait référence à la taille de la diagonale de l’écran généralement exprimée en pouces Il est suggéré de utiliser des écrans dont la diagonale n’est pas inférieure à 1 pouce15-17 serait l’idéal. En effet, ce n’est que dans une partie de l’écran, un cercle inscrit dans le rectangle du moniteur, qu’il y a une représentation numérisée du signal, et si celle-ci est trop petite, il sera naturellement plus difficile de discriminer les cibles et le calcul conséquent du relèvement et de la distance. De même, le résolution de l’écranC’est-à-dire que le nombre de pixels est tout aussi important, tandis que les couleurs, aussi frappantes soient-elles, ne sont pas essentielles : mieux vaut un écran noir et blanc à haute résolution qu’un écran couleur avec peu de pixels.
Enfin, un bon radar est équipé de filtres antiparasitesdes filtres dits anti-pluie et anti-mer, qui atténuent les phénomènes de bruit tels que la pluie, la réflexion des vagues ou les ondulations de la mer en agissant sur la sensibilité du radar.
En résumé, le radar est un appareil prometteur qui, s’il n’est pas absolument indispensable, peut s’avérer être une aide importante à la navigation, surtout dans des conditions de visibilité limitée et pour la sécurité en mer, s’il est efficace et de qualité. Un véritable œil électronique au service de l’équipage.
Juan est un rédacteur passionné qui aime partager ses connaissances sur les équipements techniques à bord des navires. Il a écrit des articles sur ce sujet qui ont été publiés dans diverses publications en ligne et imprimées. Les articles de Juan sont bien documentés et fournissent aux lecteurs des informations précieuses sur la façon d’utiliser et d’entretenir les équipements à bord des navires. Il est une ressource précieuse pour toute personne intéressée par ce domaine.