Epirb, ce qu’il est et comment il fonctionne

Ce que vous devez savoir avant d’acheter un Epirb

Pour que ce système de sauvetage fonctionne efficacement nécessite un identification correcte de la personne et du navire à partir duquel le signal d’alarme est déclenché. À cette fin, l’instrument doit être programmé et enregistré auprès du centre compétent au moment de l’achat.

Programmation de l’Epirb

Chaque appareil Epirb dispose d’unidentité unique enregistrée sur une mémoire électronique qui, au moment de la vente au client final, doit être programmé pour saisir les données de l’utilisateur et du bateau. Le client, par l’intermédiaire du concessionnaire, doit compléter un Formulaire de demande de programmation Epirb indiquant le nom du navire, tout autre Epirb présent à bord et le nom de l’équipage. Code MMSI (identifiant international du navire à demander au ministère du Développement économique – Communications). De cette manière l’appareil est associé de manière unique au propriétaire et à son barca. Comme il s’agit des données qui sont transmises lors d’un appel de détresse, il est facile de comprendre que cet équipement ne peut être vendu ou transféré à d’autres navires sans apporter les changements nécessaires en le reprogrammant. A chaque intervention, un reçu de programmation est délivré au client, un document contenant toutes les données saisies dans la mémoire à conserver avec les autres documents de bord et à présenter aux autorités en cas de contrôle. Le site Rapport de programmation rapporte également l’UINIl s’agit d’un code qui représente en format hexadécimal toutes les informations saisies dans l’instrument. Le code UIN, également connu sous le nom d’hex ID, est indispensable pour enregistrer l’Epirb auprès du centre COSPAS-SARSAT.

Enregistrement de l’Epirb

Après la programmation, toute personne achetant un Epirb doit donc s’assurer que l’enregistrer auprès de la station satellitaire italienne COSPAS-SARSAT à Bari, un centre national unique capable de recevoir et de localiser les signaux d’urgence émis par les instruments de sauvetage EPIRB, ELT et PLB.

Comment fonctionnent les EPIRBs

Epirb signifie Radiobalise d’indication de position d’urgence ou radiobalise de localisation des sinistres. Il s’agit d’un petit émetteur radio par satellite alimenté par des piles longue durée avec lequel, en cas d’urgence, vous pouvez envoyer, automatiquement ou manuellement, un appel de détresse depuis n’importe quel coin du monde. Le signal radio est transmis sur le Fréquence Epirb de 406 MHza une puissance de sortie de 5 watts et est de type numérique. contient une série d’informations ce qui permet d’identifier le radioboa Epirb qui l’a transmis, son emplacement et comme il s’agit de dispositifs enregistrés, lel’identité de son propriétaire.

Une fois activé, l’Epirb envoie un signal de 0,5 seconde toutes les 50 secondes pendant environ 48 heures. Ce message de détresse est intercepté par un système de satellites (Cospars-Sarsat) qui le transmettent aux stations au sol et alertent les services de secours.

En général, l’Epirb transmet également une seconde signal radio sur la fréquence 121,5 MHz avec une puissance de 0,5 Watt utilisé par les sauveteurs comme une balise dans la phase de récupération.

Système COSPAS-SARSAT et Epirb
Comment est traité le signal de détresse lancé par un Epirb ?

Le système de satellites COSPAS-SARSAT

Le site système satellitaire auquel l’Epirb fait référence est le Cospas-Sarsat. Il comprend deux types de satellites : ceux Leosar qui tournent sur une orbite polaire autour de la Terre à une altitude d’environ 1 000 kilomètres et couvrent l’ensemble du globe, et les satellites Geosar se déplaçant sur une orbite stationnaire, c’est-à-dire fixe par rapport à la Terre à 36 000 kilomètres. Une fois le message de détresse reçu, le satellite le transmet aux stations terrestres appelés Lut, qui à leur tour les traitent et les relaient aux centres dits MCC des différents pays chargés d’alerter les équipes de secours. En plus de l’Epirb, les dispositifs de sauvetage connectés à ce système sont les ELT (utilisés dans l’aviation) et les PLB, qui contrairement aux premiers sont des dispositifs personnels et non collectifs.

Compte tenu de la complexité et du coût des opérations de sauvetage, le centre de compétence qui reçoit le signal suit une procédure détaillée. protocole pour vérifier qu’il ne s’agit pas d’une fausse alarme. L’une des premières vérifications consiste à essayer de contacter le nom du titulaire de l’Epirb ou les membres de sa famille.

A quoi ressemble un Epirb

Cet appareil sophistiqué se compose essentiellement des éléments suivants :

  • Antenne radio: sa tâche est de transmettre le signal de détresse
  • Interrupteur d’activation manuelle: lorsqu’il est pressé, active la sortie du signal
  • Interrupteur de mer ou Sea-switch (sur certains modèles seulement) : active la sortie du signal lorsque les contacts sont immergés dans l’eau.
  • Enceinte de protection: protège le cœur de l’instrument tout en empêchant une activation accidentelle
  • Crochet hydrostatique (uniquement sur les modèles automatiques) : libère automatiquement le boîtier de protection de l’Epirb en cas de naufrage.
  • Lumière stroboscopique: aide à l’identification visuelle des naufragés
  • Batterie interne longue durée: maintient la sortie du signal pendant au moins 48 heures
  • Bouton de testsert à vérifier périodiquement le bon fonctionnement de l’Epirb
  • Système GPS (sur certains modèles seulement) : permet également d’envoyer des coordonnées GPS pour une localisation plus précise

Epirb en détail
Détail d’un Epirb automatique de classe I

Comment choisir un Epirb

Les épirbs sont classés en deux catégories selon la manière dont ils peuvent être activés. La loi précise ensuite dans quelles conditions un modèle doit être adopté plutôt qu’un autre :

  • Catégorie 1 epirb, sont les Epirb Automatic équipé d’un crochet hydrostatique activé par la pression de l’eau et capable, en cas d’immersion, d’éjecter l’Epirb de son récipient, lui permettant ainsi de remonter à la surface. Les Epirbs de catégorie I sont obligatoire pour les navires professionnels et exigent une révision périodique et le remplacement du crochet hydrostatique tous les 2 ans.
  • Epirb Catégorie 2 sont les Manuels d’Epirb et exigent que l’activation soit faite intentionnellement par une personne opérant directement sur l’appareil. Certains de ces appareils disposent également d’un système automatique qui s’active au contact de l’eau (Interrupteur de mer) mais contrairement aux modèles de la catégorie I, ce système ne fonctionne que lorsque l’Epirb est hors de son conteneur.


Epirb avec GPS pour une localisation extrêmement précise

Afin de renforcer encore la sécurité en merAu cours des dernières années, les fabricants ont mis sur le marché des modèles de Epirb avec GPS intégré. La combinaison de cette technologie ne modifie pas la fonctionnalité intrinsèque de l’Epirb mais permet une augmentation significative de l’efficacité des sauvetages. en réduisant l’erreur de localisation de 5 km à seulement 100 m.

Batteries longue durée

En ce qui concerne les batteries, les appareils peuvent être de classe 1, c’est-à-dire capables de fonctionner même dans des conditions extrêmes (-40 degrés) et de classe 2 qui résistent à des températures plus tempérées (jusqu’à -20 degrés). La batterie a une durée de vie de plusieurs années (plus longs que les intervalles prévus pour la révision obligatoire) imprimés, il doit pouvoir rester efficace pendant une longue période lorsque l’instrument est inactif et garantir au moins 48 heures de transmission du signal en cas d’activation.

Epirb et la réglementation italienne

Bien qu’il s’agisse d’un système de secours international, chaque État a la liberté de réglementer l’obligation, les conditions d’adoption et les procédures d’utilisation de l’Epirb de manière indépendante.

Pour qui c’est obligatoire

La réglementation italienne stipule que l’Epirb est obligatoire à bord des types de navires suivants :

  • Bateau de plaisance activé pour la navigation sans limites à partir de la côte (epirb automatique ou manuel)
  • Bateaux charter (Charte) naviguer sur plus de 12 miles ou transporter plus de douze passagers (epirb automatique uniquement)
  • Bateaux de pêche navires professionnels autorisés à naviguer au-delà de 6 milles (epirb automatique uniquement)
  • Navires soumis au SMDSM (modèle automatique uniquement)

Documentation et accomplissements

Pour pouvoir embarquer et utiliser un Epirb, il faut être en possession des documents suivants :

  • Licence RTFla même licence que celle requise pour la VHF embarquée, que l’on peut obtenir en envoyant une simple demande à l’inspection locale du ministère du Développement économique – Communications.
  • Le code MMSI; identifiant international du navire délivré par le même ministère que celui mentionné ci-dessus
  • Récépissé d’enregistrement auprès du centre COSPAS-SARSAT de Bari
  • Avant d’embarquer l’Epirb doit être programmé par une station autorisée, qui saisira le code MMSI et délivrera un document défini Rapport de programmation qui doit être conservé à bord et présenté aux autorités en cas de contrôle.

Autres documents relatives à l’Epirb qui doivent être conservées à bord sont :

  • Certificat d’examen de type EC
  • Certificat d’approbation de type
  • Manuel de l’utilisateur
  • Certificat de révision périodique (SBM) – Pour les équipements de plus de 4 ans.

Examens périodiques

Afin de garantir une sécurité maximale et d’éviter les dysfonctionnements, précisément dans les situations d’urgence, la loi impose de soumettre l’Epirb à révision périodique (SBM) tous les 4 ans. Les modèles automatiques doivent également remplacez le crochet hydrostatique tous les 2 ans.

Pendant Révision de la maintenance à terre (SBM) doit obligatoirement être batterie remplacée de l’Epirb même si elle n’a pas encore expiré. Comme la différence de prix est actuellement minime, de plus en plus de personnes décident d’acheter un appareil entièrement nouveau, qui aura également l’avantage d’intégrer une technologie plus moderne et plus efficace.

En cas de en échange d’un nouvel instrument, l’ancien Epirb est retourné au revendeur ou au centre de programmation qui se chargera de son déclassement et de sa mise au rebut conformément aux directives WEEE (Waste Electrical and Electronic Equipment).

En plus de la révision obligatoire, il est toujours bon que le propriétaire vérifie son fonctionnement (en activant la touche Fonction de test) périodiquement et surtout avant les longs voyages ou les traversées.

Où placer l’Epirb

Comme il s’agit d’un instrument dédié aux urgences, il doit être placé dans une endroit facilement accessiblenon exposés aux vagues, aussi près que possible du poste de conduite ou, sur les grands navires, à proximité d’une sortie de secours. L’Epirb automatique, en particulier, doit être installé en des zones clairesafin que toute remontée à la surface puisse se faire librement et sans entrave. Ces instruments sont normalement fournis avec un support de fixation murale et un autocollant contenant les instructions essentielles à placer à côté de l’appareil.

Que faire en cas d’urgence

En faisant de notre mieux et en souhaitant ne jamais nous retrouver dans une situation dangereuse, il est cependant essentiel de savoir quoi faire en cas d’urgence. Aussi pour Epirb, disposer de procédures claires pour son utilisation est un avantage considérable pour la sécurité de l’ensemble de l’équipage en nous permettant de déclencher les appels de détresse plus rapidement et plus efficacement. En plus de lancer le signal de détresse radio, l’Epirb est flottant et émet une lumière stroboscopique à intervalles réguliers pour une localisation visuelle. Pour l’utiliser correctement, il faut l’attacher par la longe au radeau de sauvetage ou, s’il ne peut être utilisé, au survivant.

Comment activer un Epirb manuel

Comme indiqué dans les paragraphes précédents, les Epirbs à activation manuelle sont logés dans un boîtier qui empêche toute activation accidentelle. Dans un premier temps, il est donc nécessaire de sortez-la de son étui de protection et appuyez sur le bouton approprié ou, pour les modèles équipés d’un interrupteur au sel, l’immerger dans l’eau.

Activation d'Epirb

Activation d’un Epirb automatique

Dans ces modèles, l’intervention humaine n’est pas nécessaire car c’est le crochet hydrostatique qui intervient automatiquement. Il s’agit d’un capteur de pression qui, lors de l’enfoncement du bateau, libère simplement l’Epirb de sa capsule protectrice (environ lorsqu’il est à 4-5 m. de profondeur). L’instrument remontera alors à la surface où il pourra émettre la signal de détresse radio activé par l’interrupteur de sel.

Que faire en cas d’activation accidentelle

L’utilisation abusive d’un tel instrument est punie en vertu de l’article 217 du DL 259/03, d’une peine d’emprisonnement allant jusqu’à six mois ou d’une amende allant jusqu’à 670 euros. En outre, on est susceptible d’être accusé du délit de proxénétisme d’alarme.

En cas d’activation accidentelle vous devez immédiatement interrompre la transmission du signal en désactivant manuellement l’Epirb et tenter de contacter le centre COSPAS-SARSAT de Bari au +39 080 5341571. Si cette procédure est respectée, l’activation accidentelle ne sera pas pénalisée.

En plus de 30 ans d’activité, le système de sauvetage Cospas-Sarsat a permis le sauvetage de plus de 30 000 personnes, s’imposant comme le réseau international le plus efficace et le plus fiable pour garantir une procédure de sauvetage efficace en cas d’urgence en mer.

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