Comment choisir un treuil pour un voilier

À quoi servent les treuils et comment fonctionnent-ils ?

Exemple de positionnement correct de l’écoute sur le treuil

Le treuil est essentiellement un treuil dont l’axe de rotation est vertical. Son principe de fonctionnement repose sur la multiplication de la force qu’il faut exercer pour tendre une feuille ou une ligne donnée. En pratique, en l’utilisant, nous sommes capables d’appliquer une force bien supérieure à la nôtre. Comment cela se produit-il ? Le mécanisme est très simple et repose sur deux principes. Le premier aspect à considérer relève de la physique et dépend de la longueur de la poignée, qui augmente l’effet de levier avec lequel nous appliquons notre force au treuil. Le deuxième aspect est sa conception, en particulier ses “engrenages”. Il y a des engrenages à l’intérieur du treuil de sorte que lorsque nous tournons la poignée, la force appliquée est multipliée (ce que l’on appelle le rapport de démultiplication) en fonction de la taille des engrenages. Sur la plupart des bateaux, les treuils ont un ou deux engrenages (selon le sens de rotation de la poignée, on utilise l’un ou l’autre). Plus rarement, généralement sur les bateaux de course, vous trouverez des treuils à trois ou quatre vitesses, mais ce sont des accessoires assez coûteux.

Que change un nombre supérieur ou inférieur de vitesses ?

Comme nous l’avons dit plus haut, les treuils ont généralement un ou deux engrenages. Ceux qui sont équipés d’un seul engrenage correspondent à un tour de manivelle pour un tour de tambour, tandis que dans l’autre sens, il tourne à vide pour la récupération. Dans ce cas, le gain réside simplement dans le levier plus important fourni par la longueur de la poignée. De toute évidence, un manche plus long vous permettra d’exercer un plus grand effet de levier, tandis qu’un manche plus petit vous permettra d’avoir plus d’agilité dans les virages. Dans le cas de la double vitesse, il tourne dans un sens en “direct” (comme dans le cas précédent) tandis que dans l’autre sens, grâce à des engrenages spéciaux, il tourne en “réduit”, c’est-à-dire avec un rapport de réduction qui est généralement de 5:1 ou 6:1. Cela signifie que 5/6 tours de poignée sont nécessaires pour effectuer un tour de tambour, mais avec une réduction considérable de l’effort requis. Sur les treuils de plus grande taille, compte tenu des charges plus importantes, la première vitesse a généralement un rapport de réduction. Pour donner un exemple pratique de la force que vous pouvez appliquer avec un treuil, supposons que vous ayez une poignée de 25 cm, un tambour de 12,5 cm de diamètre et un rapport de transmission de 6:1. Le rapport de force sera de 24:1, c’est-à-dire que pour chaque kilo de force appliquée par la main, il y en aura 24 sur notre ligne. Ce numéro est souvent imprimé au-dessus. Évidemment, en augmentant le rapport ci-dessus, la vitesse à laquelle la ligne peut être récupérée diminue proportionnellement.

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