L’onduleur : comment fonctionne-t-il ?
Il existe deux catégories d’onduleurs : ceux dont les signaux électriques sont de type pseudo-sinusoïdal et ceux à onde sinusoïdale pure. Les premiers conviennent aux appareils électriques qui ne sont pas à induction ou électroniques, c’est-à-dire les ampoules à incandescence, les fers à repasser classiques, les plaques chauffantes, les fours, les radios, les téléviseurs à cathode, etc.
Les onduleurs à onde sinusoïdale pure, en revanche, sont généralement utilisés pour les appareils de forte puissance (800 watts et plus), la nuit à la place de générateurs bruyants, ou pour alimenter des appareils plus assoiffés d’électricité, comme les lave-linge, les réfrigérateurs, les climatiseurs, les micro-ondes, les lave-vaisselle, etc. Ils sont également utilisés pour les appareils qui ont besoin d’un signal régulier sans pics de tension, comme les écrans de répéteurs, les PC, les instruments de mesure, etc.
La puissance d’un onduleur
Un onduleur est caractérisé par deux valeurs de puissance : la puissance nominale, qui correspond à la puissance utilisable en utilisation normale, et la puissance instantanée, qui correspond à la puissance que l’onduleur accepte lorsqu’il est sous tension. Pour déterminer la puissance d’un onduleur, on suit une règle simple : la somme des puissances des appareils connectés à l’onduleur doit être inférieure à la puissance de l’onduleur. Il faut donc calculer la somme des puissances de fonctionnement des appareils que vous souhaitez raccorder à l’onduleur. Cette puissance, exprimée en watts, est toujours indiquée dans le mode d’emploi des appareils électriques ou sur les appareils eux-mêmes.
Il est très important de distinguer la puissance de fonctionnement de la puissance de démarrage, qui est nécessaire pour activer l’appareil électrique. La puissance de démarrage est en effet jusqu’à 2 à 3 fois supérieure à la puissance nominale. Les bons onduleurs absorbent des pics de consommation allant jusqu’à 2 fois leur puissance nominale (sur de courtes périodes). En général, cela ne pose aucun problème, mais en cas de doute, il est préférable de ne pas surdimensionner l’onduleur. Il est également bon de choisir un onduleur capable de gérer les surcharges, les courts-circuits et les inversions de polarité.
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